Jacqueline Rocca-Serra

Coach de vie 

En cette période traumatisante d’épidémie, à un moment où tous les clignotants économiques sont au rouge avec ce deuxième confinement, la coach de vie Jacqueline Rocca-Serra propose des consultations sur-mesure à des entrepreneurs en détresse pour les aider à repartir.

Texte : Jean-François LECKNING

L’empathie a toujours été le moteur de Jacqueline Rocca-Serra. “Parce que j’aime les gens, j’aime les aider à grandir, à être la meilleure version d’eux-mêmes.” Plus jeune, à la fin des années 70, Jacqueline était assistante sociale à Marseille. A travers l’Action Educative en Milieu Ouvert, elle accompagnait des enfants en détresse psychologique. “L’enfance est une étape décisive dans la construction d’une personne. C’est toute sa vie qui peut être impactée si elle subit un traumatisme à cette période.” Comme assistante sociale, Jacqueline s’évertuait à “prêter l’oreille, tendre la main et aider ces jeunes à développer la résilience…”

Quarante ans plus tard, elle n’est plus assistante sociale, mais coach de vie à Maurice, pays qu’elle a adopté. Dans le fond, pas grand-chose n’a changé. Elle est tout aussi empathique et en appelle toujours à la résilience, cette capacité à vivre, à réussir, à se développer malgré l’adversité. Passionnée, elle s’efforce de transmettre son optimisme et son enthousiasme, mais reconnait que ça ne suffit pas. “Il faut surtout une méthode !” La sienne : l’écoute attentive et le questionnement spécifique. “Le coaching de vie, c’est une relation d’aide personnalisée, du sur-mesure. Il faut s’adapter au ressenti du client, à ses valeurs. Il faut rapidement créer un espace de confiance afin qu’il s’ouvre sans avoir peur d’être jugé.”

Pour bien prendre le temps de cerner son client, identifier ses problèmes, discuter de son objectif et s’assurer qu’elle est bien la personne recommandée pour l’accompagner, Jacqueline offre la première séance, qui dure en moyenne une heure et demi. Le tarif reste très abordable. “Quand quelqu’un arrive à trouver au fond de lui les ressources pour avancer, pour s’épanouir, rien ne me rend plus heureuse”, avoue l’ancienne responsable marketing d’Hello News, qui a également été enseignante au Maroc et en Côte d’Ivoire dans une autre vie.

Jacqueline insiste sur la nuance entre un psychologue et un coach de vie : “Nous faisons deux métiers différents. Le psy s’intéresse à la globalité de l’être humain. Le coach de vie vous aide à atteindre un objectif plus spécifique, à chercher au fond de vous toutes les ressources que vous avez, mais qui sont en sommeil.” Ces ressources, assure-t-elle, sont infinies et nous sommes les seuls à nous imposer des barrières, notamment à travers le manque de confiance et la peur du regard des autres.

En cette période traumatisante d’épidémie, à un moment où tous les clignotants économiques sont au rouge avec ce deuxième confinement, beaucoup d’entrepreneurs en détresse ou qui appréhendent leur reconversion font appel aux compétences de Jacqueline. Elle leur propose un coaching personnalisé qui leur permet de prendre du recul face aux événements, d’analyser de façon objective leur situation, mais surtout de briser les chaînes et les barrières.

“Mon rôle est de rassurer, de permettre à chacun de découvrir de nouveaux objectifs, des façons différentes de travailler pour s’adapter à la période difficile que nous vivons. C’est un challenge”, explique-t-elle. “Je m’efforce d’aider ces entrepreneurs à mobiliser leurs pensées positives pour dépasser les stéréotypes et découvrir en eux d’autres voies de réussite.”

Ces séances de coaching se déroulent évidemment dans une absolue confidentialité. “Un coach de vie est tenu au secret professionnel, tout comme un médecin ou un avocat. Ce qui est dit dans mon espace de travail reste là…”