Rarement un professionnel du tourisme n’aura tiré la sonnette d’alarme avec autant de conviction et de sincérité dans le verbe. Renaud Azema, directeur de Vatel Maurice, s’inquiète du désintérêt nouveau des jeunes pour les métiers du tourisme.
Formation
Nathalie Sanchez a fait du coaching son dada. Son secteur de prédilection : la vente. Cette professionnelle du training in situ vient combler les lacunes des formations locales, dont elle déplore le prisme purement académique.
Responsable du pôle formation chez ISOI, Catherine Veerapen n’a pas grand mal à faire comprendre à ses clients qu’on ne plaisante pas avec la sécurité au travail.
Fondateur du groupe Vatel, leader mondial de l’enseignement de l’hôtellerie-tourisme, Alain Sebban est à la tête d’une soixantaine d’écoles à travers le monde, dont une à Maurice. « La première chose qu’on apprend chez Vatel, dit-il, c’est le savoir-être. : c’est un sourire, une tenue, une approche, une attitude… Ça passe avant le savoir-faire. »
Chez Vatel Mauritius, à Palma, l’escalier qui mène aux salles de classes a presque une vocation pédagogique. Il a été posé au cœur du campus, très en évidence. En début d’année, il permet au CEO Renaud Azema d’expliquer à ses nouveaux élèves qu’une carrière dans l’hôtellerie se construit par paliers. Que les marches se négocient les unes après les autres. Que pour réussir, il faut de la patience, de la constance et de l’endurance. Chez Vatel, on ne forme pas que de futurs hôteliers. On forme surtout des hommes et des femmes, on leur apprend la vie. Pour Renaud Azema, c’est une mission.