Smriti Reetoo-Aldridge

Une femme de défis

Responsable des ventes et du pôle dentaire du Centre de Chirurgie Esthétique de l’océan Indien, Smriti Reetoo-Aldridge a compris que l’heure était à la dentisterie 2.0. Avec le soutien du Dr Eric Martin, elle a misé sur trois axes majeurs pour conquérir de nouvelles parts de marché : un plan de traitement complet, un plateau technique haut de gamme et un service de qualité. “On peut presque dire qu’on a inventé un nouveau métier”, dit-elle fièrement. Rencontre.

Texte | Jean-François LECKNING

Le hasard fait parfois bien les choses. Et ce n’est pas Smriti Reetoo-Aldridge qui nous dira le contraire, elle qui se prédestinait à une carrière dans le droit et qui, à la place, a fini par se retrouver à la tête du département dentaire du Centre de Chirurgie Esthétique de l’océan Indien où elle porte par ailleurs la casquette de responsable des ventes.

“Certaines rencontres changent une vie”, reconnait Smriti douze ans plus tard. “Qui sait où j’aurais été aujourd’hui si je n’avais pas croisé la route de Gérard Guidi, mon directeur, lors d’un dîner chez une amie ?” A l’époque, la jeune femme venait de rentrer de ses études et était à la recherche d’un emploi. “Il m’a proposé un beau projet et je me suis laissée tenter. Le lendemain je passais l’entretien et le surlendemain je prenais mon job. Tout s’est passé très vite !”

La première responsabilité de Smriti allait être d’aider le centre, référence de la greffe de cheveux à l’international, à élargir sa part de marché. Mais elle n’a pas eu le temps de réfléchir à sa stratégie que son employeur lui proposait de rejoindre le département dentaire, à peine opérationnel. “J’étais plutôt hésitante et appréhensive. Je ne connaissais rien dans ce domaine. Mais Gérard a su trouver les mots justes. Il m’a dit : « Si tu peux vendre des cheveux, tu peux aussi vendre des dents! » J’ai accepté le défi.”

“Toutes ces années, j’ai eu la chance de travailler en étroite collaboration avec le Dr Eric Martin, un chirurgien-dentiste français d’envergure. Ensemble, nous avons décidé d’une nouvelle approche, inventé un nouveau métier presque. Nous avons misé sur le concept du plan de traitement complet, revu le plateau technique et soigné le service. Il m’a été d’un grand soutien dans toutes nos stratégies et m’a pleinement fait confiance”, explique Smriti. “Chez nous, aujourd’hui, la dentisterie holistique se marie à la dentisterie haut de gamme. Nous nous sommes beaucoup investis dans ce projet. Nous nous démarquons de la concurrence de par la rapidité de nos soins.”

Très prisé par la clientèle étrangère en temps normal, le pôle dentaire du CCEOI a misé sur des campagnes marketing agressives visant à attirer la clientèle mauricienne au lendemain du premier confinement. Pari gagnant puisque les salles d’attente du centre ne désemplissaient pas. “Il y avait chez beaucoup de Mauriciens cette perception erronée que nous sommes inaccessibles, hors de prix. Inverser cette tendance a été un beau défi”, savoure Smriti. “Il faut dire que l’état d’esprit de la clientèle a beaucoup évolué. Nos compatriotes sont de plus en plus soucieux de l’image qu’ils projettent. Or, les dents c’est une vitrine.”

Le plateau technique de la clinique est impressionnant. Ça va de l’imagerie 3-D, qui propose une simulation complète du plan de traitement, au robot capable de vous fabriquer une couronne en vingt minutes. Le centre propose un plan de traitement global qui va des soins classiques (détartrage, extraction, soins des caries) à des soins plus poussés (blanchiment, implants, parodontite, greffe de gencive, pose d’onlay et couronnes céramiques). Mais, pour Smriti, cela ne pourrait suffire. “Avant toute chose, conclue-t-elle, nous misons sur une qualité d’accueil qui reflète l’âme et l’ADN du centre !”