Vincent Bourelly

Un homme heureux

Depuis dix ans, Vincent Bourelly occupe le poste de Chief Operating Officer chez Elytis, une entreprise stratégique du groupe Leal, implantée à Pailles. Distributeur exclusif de plus de vingt marques internationales dans le domaine des équipements et des logiciels informatiques, Elytis déploie son expertise bien au-delà des côtes mauriciennes, jusqu’en Afrique, dans les îles de l’océan Indien et dans le Pacifique francophone.

À la tête des opérations, Vincent Bourelly, qui veille à la croissance de l’entreprise avec une vision claire : bâtir un environnement fondé sur la confiance, l’écoute et la responsabilisation des équipes.

Animé par un esprit de défi permanent, il s’appuie sur une méthode de gestion à la fois exigeante et humaine, où chaque collaborateur est invité à proposer, oser et évoluer. Défenseur d’une honnêteté sans détour, il s’impose comme un leader accessible, agile et fidèle à ses convictions.

Si son parcours professionnel témoigne d’une remarquable constance, c’est aussi dans sa vie personnelle, aux côtés de sa famille, que Vincent Bourelly puise son équilibre et ses plus grandes fiertés.

✍ Axelle GAILLARD

SA DEVISE > J’ai plusieurs devises en fonction des moments. Mais la première qui me vient en tête, que ce soit dans ma vie privée ou professionnelle, est celle-ci : “Le meilleur moyen d’échouer c’est de ne pas essayer.” Cela résume mon état d’esprit. Parce que je dis toujours qu’il ne faut pas se focaliser sur des problèmes hypothétiques qui ne font que freiner les envies.

SA MÉTHODE > En entreprise, on fait souvent partie d’un système. Même si j’ai énormément appris de mes précédents postes, un jour, j’ai voulu travailler à ma manière. Et Elytis a été pour moi une grande opportunité de le faire. Ma méthode peut se résumer en deux mots : la bienveillance et la confiance. Parce que des employés qui se sentent compris, écoutés, à l’aise, sont beaucoup plus performants et se sentent alors encouragés à proposer des idées et prendre des initiatives. Et comme j’aime relever des défis, j’encourage mon équipe à travailler de manière collaborative et à se sentir libre de proposer des idées différentes des miennes. Ceci sans crainte de ma réaction.

SA VALEUR > L’honnêteté est très importante pour moi et j’essaie de l’être en toutes circonstances. Être honnête, c’est aussi pouvoir dire la vérité quand il le faut. Et j’attends la même chose des autres.

SA FORCE > Mon agilité. C’est-à-dire ma capacité à prendre du recul et à m’adapter à toutes les situations, même les plus complexes, et à trouver des solutions et des compromis. Ceci depuis mon adolescence. J’ai toujours été un bon médiateur.

SA FAIBLESSE > Je suis un peu mauvais perdant. Perdre, pour moi, est synonyme d’échec, alors que ce ne devrait pas l’être. Je dis souvent à qui veut l’entendre qu’ils ne doivent pas avoir peur de l’échec parce que c’est ce qui forge l’expérience et le caractère, mais, bizarrement, je ne peux l’appliquer à moi-même.

SON RÊVE > J’ai toujours été un rêveur. Mon papa me disait que je n’étais pas dans la lune mais plutôt sur la lune ! (Rires). J’ai beaucoup de rêves sûrement fous, inavouables certainement. Je n’en parle pas de peur qu’ils ne se réalisent pas

SA FIERTÉ > Celle d’avoir réussi à bâtir, en dix ans chez Elytis, une équipe solide et fidèle en qui j’ai totale confiance. C’est une fierté effectivement d’avoir comme collègues des piliers de l’entreprise qui sont là depuis des décennies. Je tente de leur montrer la voie et nous arrivons à réaliser de grandes actions ensemble. Mais je dois aussi mentionner ma fille unique, Inès. Elle a 12 ans, c’est une artiste accomplie et une source de fierté infinie pour moi.

SON REGRET > Je crois beaucoup au karma et au fait que chacune de nos actions conditionne notre futur. Je n’ai pas de regret vraiment, parce que j’assume le positif comme le négatif. Tout arrive pour une raison en fait.

SON DÉFI > Ma vie est une succession de défis à court terme et j’essaie de les relever du mieux de mes possibilités. En ce moment, je suis en train d’achever la construction de ma maison et c’est un sacré défi qui entraîne beaucoup de choses, tant au niveau personnel que familial. Mais on y est presque. Dès que ce sera terminé, je passerai certainement à un autre défi !

SON BRAS DROIT > Au bureau, j’en ai plusieurs, notamment un aux finances et un autre aux ressources humaines. Tous sont très bons dans leur domaine respectif. La preuve, l’entreprise continue de tourner quand je suis en déplacement professionnel à l’étranger. Ce qui montre qu’on n’est pas dépendant de moi et c’est tant mieux. A la maison, c’est ma femme Sandra. C’est mon bras droit, mon bras gauche, mon tout !

SON INSPIRATION > J’ai une citation qui m’inspire souvent. On l’attribue à Mark Twain mais aussi à Marcel Pagnol : “Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait.” Souvent les gens ont peur de l’échec et finissent par faire trop de calculs. Je suis bélier et je fonce toujours tête baissée.

SON MENTOR > Mon papa. J’ai la chance d’avoir encore le mien et c’est lui qui m’a inculqué les valeurs de vie que j’applique dans mon quotidien. Il s’agit de l’honnêteté, de la discipline et de la justice.

UN OBJET FÉTICHE > Je ne m’attache pas du tout aux objets. Je m’attache aux personnes, aux valeurs, mais pas au matériel.

DANS DIX ANS > Dans le monde dans lequel nous vivons, où n’importe quoi peut arriver n’importe quand, j’espère surtout être encore en vie. Pour voir ma fille grandir et avoir peut-être la chance de voir mes petits-enfants. Mon but ce n’est pas d’être riche mais d’être heureux. Le reste est futile. Je m’accroche aux petits plaisirs sans tomber dans le superflu et la vanité.