Par Jean-François LECKNING

Je l’avais écrit ici-même en avril et je le réitère aujourd’hui avec une conviction renforcée : la décision – précipitée et absurde – de nous confiner une deuxième fois en mars a fait bien plus de victimes que la Covid-19 elle-même.

Ne m’en voulez pas de ne fournir aucun chiffre pour étayer mes propos… Comment savoir, en effet, combien de Mauriciens ont perdu leur emploi depuis ? Combien de petits entrepreneurs ont déclaré faillite et ont dû vendre leurs biens ou retirer leurs enfants des écoles privées qu’ils fréquentaient pour essayer de rester debout ? Et combien, dévorés par le stress, ont même perdu la vie ?

Pour fournir dans les temps des statistiques attestant de l’efficacité de sa campagne de vaccination, en revanche, il n’y a pas plus fort que l’État mauricien. A peine avez-vous eu le temps de rentrer chez vous après avoir été “shooté” que la plateforme en ligne “Our World In Data” en est informée. Et les chiffres gonflent tous les jours, probablement au même rythme que certains ministres se permettent de se bomber le torse.

Si l’on se base sur les chiffres officiels fournis par le gouvernement, l’île Maurice aurait franchi la barre des 1,73 M de vaccins et 66% de double dosés. De quoi nous classer, évidemment, parmi les meilleurs élèves de la classe. Et nous valoir, dans la foulée les bonnes mentions des institutions internationales détentrices de la conscience mondiale ; vous savez, ces grandes machines souvent huilées par Big Pharma…

Je ne sais pas pour vous mais moi, personnellement, je me méfie des bons élèves. J’en connais quelques-uns qui ont fréquenté les meilleurs collèges du pays, passé avec brio leurs examens, accumulé les diplômes, mais qui n’ont aucune personnalité, très peu de culture générale en même temps qu’ils cultivent savamment la fourberie.

Je préfère, et de loin, ces élèves qui ont du mal à s’élever au-dessus de la moyenne de la classe mais qui savent réfléchir, qui ont du répondant, qui posent des questions, qui ne suivent pas aveuglément le troupeau de moutons juste parce que le grand chef a dit qu’il fallait suivre le troupeau de moutons…

Dans cette catégorie, je classerais volontiers tous ceux et celles qui ont le mérite d’essayer de peser le pour et le contre avant de prendre la décision de se faire vacciner. Ou pas… Attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : loin de moi l’idée d’encourager les antivax, parmi lesquels on retrouve d’ailleurs quelques notables idiots et des disques rayés patentés. Je dis juste que cette double dose qu’on veut nous imposer et sans laquelle nous n’aurons bientôt plus accès à la plupart des lieux publics, ce n’est pas du sirop de menthe ! C’est une préparation biologique qui, en temps normal, fait l’objet d’une recherche poussée, étalée sur plusieurs années. Dans le cas présent, les conséquences sur le mécanisme humain ne sera pas connu avant l’aube de 2030.

Cela étant dit, pour vous rassurer, je vais finir par me soumettre à ma deuxième dose après une longue hésitation. Apparemment, ce sera mon seul passeport pour demain. Et moi j’aimerais bien voir demain. Tant pis pour après-demain.